La saison 2019/2020 s’est peut-être terminée abruptement, elle a néanmoins laissé fleurir de bons résultats de la part des équipes de pointe du club, en particulier les élites de Rui Meira.

À l’heure de tirer le bilan d’une saison inachevée à cause de la crise du coronavirus, et sans avoir eu l’opportunité de disputer neuf des vingt compétions prévues sur la saison, notamment les Championnats Suisses (Espoirs et Open) et Valaisans d’été, la synthèse des résultats semble légère. Il y a pourtant quelques pépites.

Tout d’abord, les résultats en course ont été très bons. Quatorze nageurs et nageuses du Club ont obtenu entre un et dix-huit top 3 en course. Si tous les Elites sont évidemment sur le classement avec, en tête de liste, Sorenza Petter et ses dix-huit top 3 (2 victories, 10 deuxièmes places et 6 troisièmes places), figurent aussi de prometteurs Espoirs, à l’image de Thibaud Bellenfant (1 deuxième place et 2 troisièmes places), Valentine Perruchoud (3 troisièmes places) ou Tristan Reinhard (1 victoire, 1 troisième place). Le plus jeune nageur demeure Ebenezer Barnabas, du groupe Module 3, avec qui il a décroché une deuxième place au 200m brasse des Championnats Valaisans d’hiver. C’est donc un total de 92 top 3 qui reviennent au CN sierre, dont 23 premières places. Jeanne Hubert en a récolté à elle seule 10.

Les classement finaux des compétitions dépendant souvent du type de manifestation, il s’agit en règle général de résultats combinés de toutes les courses. Par conséquent, les arrivées dans le top 3 sur course individuelle vues ci-dessus n’aboutissent pas forcément à une médaille. Des médailles, il y en a eu 16 : 4 pour Sorenza Petter, 3 pour Celia Fuochi, 3 pour Célia Quinodoz, Jeanne Hubert et Laura Delos, 1 pour Maéva Pobelle et Gabriel Meshesha. Sorenza et Célia sont également les deux titulaires de l’or pour cette saison, avec respectivement une première place à Couvet, et une à la Chaux-de-Fond.

“C’était une saison positive, faite d’expériences, affirme Rui Meira, entraîneur des Elites et responsable de la Section natation fraîchement nommé . On a pu voir que chaque nageur a essayé de sortir de sa zone de confort pour aller tester d’autres courses que ses spécialités. Je pense à Celia Fuochi qui s’est mise au dos, à Célia Quinodoz qui a bien progressé en crawl ou encore à Sorenza et Gabriel sur le fond.” Il affirme que l’objectif a été de développer les points faibles des nageurs pour permettre davantage de polyvalence sur les courses. “Saison positive au niveau des résultats, poursuivit-il, on a amené un relais aux Romands d’hiver, ce qui ne s’était pas produit depuis un moment”. Sans oublier le record du 4x50m 4 nages dames qui datait de 2012, battu à Couvet en novembre par Célia Quinodoz, Jeanne Hubert, Sorenza Petter et Laura Delos.

“Tous les élites avaient des temps romands, notamment Maéva qui venait de monter et qui s’est même approchée des temps suisses. J’espère continuer sur cette lancée” ajoute-t-il, en se fixant comme objectif à long terme d’emmener une équipe féminine aux Championnats suisses des Clubs d’ici quelques saisons. “A court terme, nous allons continuer à faire monter les nageurs des groupes inférieurs au minimum au niveau Romand. Et, pour qui a le niveau, se hisser jusqu’aux Suisses”. Un constat que partage Sarah Vuillermoz, entraîneur de l’équipe numéro 2 du Club, les Espoirs. “Ils ont tous été bons et fait de bons résultats. Il y en a quatre qui ont représenté le Club à la Futura (Camille Hubert, Louise Hubert, Valentine Perruchoud et Simon Bocqueraz, ndlr) avec aussi de bons résultats.” Elle espère des promotions chez les Elites à la fin de l’été, sans être sûre de qui poursuivra l’aventure. “Certains vont peut-être arrêter”. L’avenir nous le dira.

L’on comprend bien que, malgré une fin abrupte, la saison a été fructueuse à tous les niveaux de la section natation. “La quasi totalité de mes nageurs passent en Préparation Espoirs, affirme Mattia Cuccu, entraîneur des Modules 3. C’est un cap important pour eux car ils entrent vraiment dans un esprit davantage tourné vers la compétition, même si c’est un aspect que j’encourageais déjà la saison dernière, sans le rendre obligatoire. Et puis il y a deux-trois pépites qui, j’en suis sûr, ont un immense potentiel”.

À l’heure ou la reprise des entraînements dans l’eau semble se rapprocher, les regards se tournent vers une saison 2020/2021 pleine de promesses, alors que la pause estivale n’aura pas lieu cet été pour les deux équipes de pointe. Une raison de plus pour commencer la nouvelle saison en septembre avec déjà des kilomètres dans les bras et, avec un peu de chance, un mauvais souvenir comme ultime reste de la crise du coronavirus.

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