Ils sont six grands noms du Club à le quitter à l’issue de cette saison 2019/2020. Il est temps de jongler entre rétrospective et souhaits d’avenir.

Le moment du départ a sonné pour Julie et Katia Stanojlovic, Sarah Vuillermoz, Hugo Tomé, Alison Ganon et Johnny Gasser, six figures emblématiques du Club de ces quinze dernières années. Ils le quittent pour raisons professionnelles, ou par l’envie de débuter un nouveau chapitre, mais peu importe : leurs marques, elles, resteront.

Un au revoir de longue date

Mythique entraîneur des Elites entre 2003 et 2012, non sans avoir nagé pendant dix ans auparavant, Johnny Gasser revient avec fierté sur ses trente années passées au CNS. ”Transmettre, partager et amener les nageurs et nageuses le plus loin possible avec les moyens à disposition [étaient mes] trois grandes motivations. Chaque athlète est différent et a donc besoin de conseils plus ou moins personnalisés. ‘Ne viens pas à l’entrainement mais viens t’entrainer’ ; je vois cette phrase plus comme une règle de base que comme un conseil. Je vous le promets, venir à l’entrainement et aller s’entrainer, c’est vraiment différent. Surtout si l’on veut avoir des résultats. Ce fût aussi ma philosophie ‘ne va pas à l’entrainement mais va entrainer’ “ nous explique celui qui a été aux commandes des Masters jusqu’en mars dernier.

Johnny Gasser lors des Championnats Romands 2015, à Sierre

Ces mots d’une grande sagesse sont forts d’expérience. Johnny a entrainé des nageurs et nageuses victorieux pendant ces années à la tête de la section natation, notamment Rebecca Jordan, Maxime Constantin ou Julie Python, des athletes qui figurent parmi les plus brillants de l’histoire du Club. Et il ne cache pas sa fierté : “L’une des choses dont je suis le plus fier, c’est d’avoir réussi à amener des nageurs et nageuses en cadre romand et en finale B/A lors de championnats suisses catégories d’âge et toutes catégories confondues. Aussi d’avoir gardé un bon contact avec la plupart d’entre eux” ajoute-t-il en soulignant encore une fois l’aspect humain. D’ailleurs, Julie Python est “la marraine de [son] fils”.

Des bilans positifs

Mais Johnny n’est pas le seul à repartir avec de beaux souvenirs. En effet, ce qui ressort d’un aspect général, ce sont des impressions positives de ce passage au CNS, comme en témoigne Hugo Tomé, ancien nageur et moniteur phare de la section Ecole de nage de ces dernières années. “Ce qui me plaisait dans cette branche du Club, c’est [que] c’est une responsabilité qui demande d’épargner [seulement] un jour par semaine, et ayant un emploi du temps relativement chargé avec mes autres occupations, je ne pouvais pas vraiment me permettre de prendre un autre groupe, d’autant plus que la charge de travail et la responsabilité est bien plus importante puisqu’il s’agit de personnes qui participent à des compétitions. Mais d’autre part, entraîner le dernier niveau de formation de l’EN et faire le passage du petit au grand bassin, c’était quelque chose qui me plaisait assez, j’ai toujours eu un bon feeling avec les enfants, ça a été une forme d’apprentissage aussi pour moi, me permettant d’entrainer ma patience et ma compréhension.

Hugo Tomé lors de son dernier souper des moniteurs, en 2020.

Un moment charnière dans la carrière encore jeune des petits nageurs, donc. Mais il n’efface pas pour autant ses années passées dans le bassin : “Mes meilleurs souvenirs sont les camps de Pâques. C’était dur, physiquement, mais c’étaient des moments où on était tous ensemble, dans le même état d’esprit, on partageait tous la même forme de douleur physique et psychique due à l’épuisement sportif, et ça nous rapprochait les uns les autres. Il y a eu bien sur des hauts et des bas, mais au final on repartait tous toujours très heureux. Et je pense que le souvenir qui m’a vraiment le plus marqué, c’est de me faire serrer la main par Marc (ancien Chef technique ndlr) lorsque j’ai reçu le titre de Champion Valaisan au 200m 4 nages lors de l’édition organisée par le CN Sierre à Guillamo. Marc a toujours été un entraîneur avec qui j’ai eu des querelles, mais cette fiereté dans son regard m’a montré que malgré son côté très dur, il restait un entraîneur qui vibrait par la réussite de ses nageurs. Ce moment m’a marqué.

Un bilan que partage Sarah Vuillermoz, sur le départ après quinze années au club, dont treize en tant que nageuse. “Ça fait quinze ans que je suis au Club et, dans le sport, on ne retient que des moments forts en émotions et inoubliables, des moments qui te font grandir. Je ne retiens honnêtement que des bons moments, à la fois en tant que nageuse qu’en tant qu’entraîneur, ce sont deux mondes différents mais qui sont regroupés autour du sport que j’aime, donc au final ce sont des émotions qui resteront gravées dans mon coeur.” Des émotions également accompagnés de fierté, alors qu’elle replonge dans son passé de nageuse victorieuse, elle qui a été sacrée Vice-Championne Suisse en 2016 : “J’ai surtout des souvenirs en tant que nageuse, puisque je l’ai été pendant treize saisons, du coup les plus beaux souvenirs que j’ai, c’est déjà d’avoir été vice-championne suisse au 100m dos (Championnats suisses de Worb en juillet 2016 ndlr), aussi d’avoir obtenu plusieurs titres romands et d’être partie dans les cadres. Un autre beau souvenir est d’avoir nagé lors de la finale de la Swim Cup contre des nageuses internationales, et aussi au Meeting International de la NSG quand j’ai nagé contre l’américaine Madison Kennedy.”

Sarah Vuillermoz lors d’un départ dos

“Je pars en même temps que Sarah, une amie en or avec qui j’ai vraiment noué des liens très forts. D’une manière générale, être en équipe et nager en équipe, c’est une expérience qui m’a beaucoup apporté. Et puis je garde un bon contact avec quelques personnes, des connaissances qui m’ont marquées. Ça a été une une bonne période” ajoute Alison Ganon, fidèle coéquipière de Sarah pendant ce long parcours.

Un sport individuel, mais pas individualiste

Le duo Sarah – Alison n’est pourtant pas le seul à avoir marqué les nageurs et nageuses, ni l’unique à quitter la maison cette année : en effet, comme annoncé en janvier 2019, Julie Stanojlovic a donné sa démission pour septembre, un mouvement qui sera accompagné par sa sœur, Katia. “Nous avons toujours tout fait ensemble ma sœur et moi. Nos débuts dans la natation, notre changement de club, les camps, les compétitions, l’arrêt de la natation et nos débuts en tant que monitrices. Je suis très contente d’avoir vécu une grande partie de ma jeunesse au Club de Sierre. En plus de mon évolution en tant que nageuse, j’ai rencontré des personnes avec lesquelles je me suis liée d’amitié. J’ai vécu tellement d’expériences avec le club… Celles-ci n’ont pas toujours été faciles, mais elles m’ont permis de me forger une force mentale et physique importante. Je ne changerais rien, car toutes les expériences que j’ai vécues, les moments de pleurs comme les moments de rires, m’ont apporté quelque chose” explique la cadette. “La natation a presque toujours fait partie de ma vie, raconte Julie. Lorsque le Club [de Crans Montana] a fermé en 2007/2008, je suis entrée au CNS et ai évolué dans le groupe Compétition, puis dans le groupe Élites jusqu’à mes 18 ans, à la fin de la saison 2011/2012. Ma « carrière » de monitrice, elle, a débuté alors que j’avais 15 ans et que je nageais encore, en 2009/2010. Je m’en souviens encore, c’est Marc Zufferey qui m’avait demandé par le biais de Coralie si j’étais intéressée à donner des cours. L’idée m’avait tout de suite plu.” 

Julie et Katia Stanojlovic lors du dernier Meeting interne du Club, en janvier 2020

Si Katia s’est contentée de remplir avec brio son rôle de monitrice, Julie a, elle, dirigé le Club en tant que Cheffe technique depuis 2016. “Chacun des rôles que j’ai tenus au sein du CNS m’ont apporté quelque chose. Le fait d’avoir été nageuse m’a permis d’avoir suffisamment de connaissances en natation pour pouvoir entrainer par la suite. Mon activité en tant qu’entraineur Élite m’a permis de participer à plusieurs réunions du Comité et de voir les coulisses du Club et son organisation. Devenir Cheffe technique m’a fait grandir et m’a appris énormément de choses, que ce soit au niveau administratif, financier, organisationnel ou humain. La période de reprise du poste de Cheffe technique a été très très compliquée puisqu’il a fallu se mettre dans le bain très rapidement. Les réinscriptions auraient dû être lancées depuis quelques semaines déjà, mais rien n’avait été fait. Les tâches que je reprenais m’étaient totalement inconnues, et en plus de tout ça, j’étais en pleine période d’examens à la HES. Heureusement, Marc a été super avec moi puisqu’il a pris le temps de m’expliquer en quoi consistait le travail que j’avais à faire et tout s’est bien déroulé. Je dirais être fière d’avoir pu maintenir le bateau à flot à ce moment-là.” Un travail crucial pour le Club, maintenant que le nom de son successeur sera annoncé dans les prochaines semaines. “Lorsque ma candidature pour le poste de Cheffe technique a été acceptée, j’ai été très touchée de voir qu’on a rapidement eu confiance en moi et en mon travail, malgré mon jeune âge. Je n’avais que 23 ans à ce moment-là et une bonne partie des tâches qui m’avaient été confiées étaient primordiales pour que le Club puisse continuer à fonctionner” conclue-t-elle.

Pourtant, contrairement à Alison ou Sarah, les meilleurs souvenirs des deux sœurs n’appartiennent pas forcément à la période passée en tant que nageuses : “Arrêter la natation a été une décision « facile » à prendre. Je savais que mes résultats n’allaient pas s’améliorer, les entraînements et compétitions me prenaient beaucoup de temps et entre temps j’avais débuté le volley-ball dans le Club de Lens, mon village. N’arrivant plus à suivre le rythme en plus de mes études, j’ai dû faire un choix et celui-ci a été évident pour moi, explique Katia. J’ai préféré entraîner. Ayant fait des études en travail social, devenir monitrice a été un bagage supplémentaire pour moi. C’est aussi plus facile d’avoir cette place de monitrice que de nageuse, car je sais ô combien il est difficile d’atteindre les objectifs escomptés et si le corps ne suit pas, dans ces moments-là, il y a souvent plus de frustration que de fierté. Je parle en connaissance de cause” finit-elle par ajouter.

Du négatif également

Cela dit, tout n’a pas été rose et, au moment de tirer le bilan, il s’agit également de mettre le doigt sur des aspects plus contrastés. “Le manque d’engouement pour la natation et la performance en Valais m‘a particulièrement déplu. Que ce soit au niveau des clubs, des parents – pas tous biens sûr – et des politiques. Parfois, certains clubs sont motivés mais ils n’arrivent malheureusement pas à joindre leurs motivations sérieusement et durablement, c’est dommage” déclare Johnny Gasser. Hugo confie que [sa] “pire expérience, physiquement, ça a été de faire un 10x 50m papillon et on devait augmenter la quantité d’apnée par traversée ; le 50m en apnée était juste infâme, j’ai cru que j’allais mourir étouffé ! Sinon, en terme psychologique, ça a été partagé avec Marc. Un jour il m’a sorti de l’eau, tout le monde était parti se changer, et il m’a pris à part pour me faire un discours sur mon physique. A cette époque, à douze ans, j’étais relativement gros, pas mal de poids en plus, je bataillais avec la natation pour pallier à ce problème, et il est venu me dire littéralement que j’étais lourd dans l’eau. Et à douze ans, quand tu entends ça, ce n’est pas le truc le plus sympathique. Au final, j’ai réussi à perdre beaucoup de poids, donc je suis content.”

Le groupe ESP2 de la saison 2007/2008. Hugo est en bas à gauche de l’image, avec Mattia un rang derrière.

En 2013, après m’être préparée pour la saison en extérieur – qui est très importante car les championnats suisses sont souvent en grand bassin extérieur – j’ai eu une tendinite, explique Sarah. J’ai du mettre un break dans ma carrière, et ça a été dur de garder le moral et de continuer à s’entraîner pour revenir en pleine forme. Mais je pense que ça m’a fait aussi du bien parce que j’ai pu faire une pause mentalement et revenir beaucoup plus forte à cette période-là, donc au final c’était un mal pour un bien.” Alison, elle, partage l’avis d’Hugo sur les exercices d’apnée : “Les entrainements respi, c’était horrible !” Pour Julie, c’est une étape de transition qui ne lui a pas été favorable : “Je ne garde pas un super souvenir des deux dernières saisons que j’ai passées entant que nageuse. J’avais continué à nager pour rester avec les copains avec qui je m’entendais hyper bien, mais mes résultats et ma motivation n’étaient vraiment pas au top. La saison 2018/2019 durant laquelle nous n’étions que 3 membres dans le Comité a également été très difficile.”

Une question d’inspiration

Le sport est un milieu qui inspire, ou les plus jeunes admirent d’un œil pétillant les plus expérimentés. Chacun a eu un modèle à un moment ou un autre de sa carrière. “Coralie était déjà mon modèle quand elle nageait et que moi, je débutais. Quand elle est devenue mon entraîneur, nous nous sommes tout de suite senties proches. Je lui ai toujours fait une confiance aveugle, et je pense que c’est aussi grâce à notre relation qui a été super forte que j’ai réussi à faire de beaux résultats, et je pense qu’elle comme moi avons vécus des moments inoubliables” confie Sarah avec émotion, un avis que partage Alison. 

Julie Python lors d’un meeting de la NSG, après avoir quitté le CNS

Julie Python [m’a beaucoup inspiré], explique Hugo. J’ai nagé un an avec elle lors de ma première année en élites avant qu’elle ne parte pour des entraînements plus poussés… elle était beaucoup trop forte ! C’était incroyable. Ce qui me faisait rire chez elle, c’était son détachement face à la réussite sportive, elle gagnait souvent la première ou la deuxième place, et finalement elle finissait par jeter ses médailles dans son tiroir hors de vue, sans y prêter attention, alors que moi, je les affichais fièrement dans ma chambre. Et cela parce qu’elle savait que c’étaient des compétions de seconde zone, des compétions qui n’apporteraient pas de futur professionnel dans la natation. Or, elle visait ces médailles plus prestigieuses que sont les championnats romands, suisses, voire européens et pourquoi pas olympiques. Ce détachement, cette rigueur qu’elle avait… elle avait dépassé le stade de la récompense et elle allait chercher plus loin. Pour moi, c’était une grande source d’inspiration.

Le temps de tourner la page

Quitter un Club sportif après toutes ces années, c’est accepter de tourner la page et rendre ces souvenirs au passé. “Je tiens simplement à remercier toutes les personnes que j’ai pu rencontrer durant ces 20 années de natation, que ce soit mes copains de nage avec qui j’ai pu créer de belles amitiés, mes collègues moniteurs et les nageurs que j’ai pu côtoyer lorsque j’ai entrainé et mes coéquipiers du Comité. Grâce à vous, j’ai des souvenirs plein la tête ! ” remercie Julie. “Nous avons eu tellement de fous rires ensemble qu’ils nous ont permis de renforcer nos liens et pour cela je tiens à remercier le club pour tous ces bons souvenirs. Merci aux nageurs, aux entraineurs pour leurs conseils et aux membres du comité ! ” poursuit sa sœur Katia.

Sur cette photo du groupe ESP1 de la saison 2007/2008, on reconnaît Sarah (tout devant à gauche), Alison (tout devant à droite) et Katia (à gauche d’Alison).

Si le départ est tranché pour elles, comme pour Johnny, Alison et Hugo, Sarah, qui part en année de stage chez Omega à Genève, n’exclut pas un retour : “Pour moi, le CNS a été l’une des plus belles périodes. À ce stade, j’y ai passé les trois quarts de ma vie. Donc, si un comeback est possible, bien sûr que je reviendrai. Le Club aura toujours une place de choix dans mon coeur.” L’occasion de finir sur l’anecdote pleine de sagesse de Johnny : “Un jour un entraineur d’un grand club m’a dit, « Tu sais Johnny, un entraineur passe de Dieu à Couillon en une fraction de seconde… » Cette phrase m’a marquée mais elle est tellement vraie. Donc, si je peux avoir la prétention de donner un conseil à un entraineur, c’est « accepte d’être parfois pris pour un couillon et ne te prends jamais pour un dieu. Tu n’es aucun des deux, tu es juste entraineur.

Un avenir à construire

Sans ces piliers, le CNS se lance dans une saison 20/21 en pleine reconstruction. “Des gens motivés et passionnés ont repris les rennes du club. Il a donc un bel avenir devant lui, je le souhaite sincèrement, et un grand merci à vous de vous battre pour le faire continuer à exister” affirme Johnny avec confiance. “Beaucoup de choses ont changé et évolué, beaucoup de choses sont en train de se mettre en place. Nous avons une relève qui en veut, et finalement si les jeunes restent motivés comme ils le sont, il n’y a pas de raisons pour qu’on arrive pas à redevenir le club numéro un en Valais. Donc j’y crois, je les encourage et je serai toujours là derrière le CNS” martèle Sarah avec autant de conviction que d’espoir.

Sarah lors de son dernier meeting à Vevey en juin dernier

Le Club a énormément évolué depuis le début de la saison 2019/2020 ! Six personnes ont rejoint le Comité et un très grand travail d’organisation, de restructuration, de communication a été fait depuis. C’est avec une grande sérénité et une confiance totale envers mes collègues que je quitte le Club, et je suis certaine qu’ils sauront faire du très bon travail” conclut Julie, qui quitte le Comité avec sérénité. 

Rassembler ces témoignages, c’est accepter de regrouper des fragments de passé pour les faire perdurer à tout jamais. “J’ai moi-même quitté le Club en 2013 avant d’y revenir en 2018, je connais ces moments, affirme Mattia Cuccu. Écrire cet article, c’est aussi donner la possibilité à ces personnes qui ont donné coeur et âme pour le CNS de laisser un héritage. C’est important dans ces moments où l’on fait face à l’avenir. Au nom de tout le Club, j’aimerais remercier Sarah, Alison, Hugo, Julie, Katia et Johnny pour leur investissement, leur dévouement et leur passion. Ce sont aussi des souvenirs me concernant qui partent, j’ai nagé avec les trois premiers. Julie a assuré la tenue du Comité d’une main de maître, sans elle, le CNS ne serait pas là aujourd’hui. Et, de manière plus personnelle, succéder à Sarah aux commandes des Espoirs la saison prochaine est un challenge pour moi, car si quelqu’un a été ma source d’inspiration dans le CNS, c’est elle”.

A vous six, ainsi qu’à Ambre Petter qui quitte le CNS après deux saisons en tant que monitrice, le CNS vous souhaite bon vent pour la suite et plein de succès dans vos projets d’avenir. Il ne nous reste plus qu’une chose à vous dire : au revoir, et merci.

Voir les retranscriptions des interviews ci-dessous.


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Catégories : Natation